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tu est ce que tu lis

(…) que la lecture ne saurait être ainsi assimilée à une conversation, fût-ce avec le plus sage des hommes ; que ce qui diffère essentiellement entre un livre et un ami, ce n’est pas leur plus ou moins sagesse, mais la manière dont on communique avec eux, la lecture, au rebours de la conversation, consistant pour chacun de nous à recevoir communication d’une autre pensée, mais tout en restant seul, c’est-à-dire en continuant à jouir de la puissance intellectuelle qu’on a dans la solitude et que la conversation dissipe immédiatement, en continuant à pouvoir être inspiré, à rester en plein travail fécond de l’esprit sur lui-même. (pág. 34-5)

Descartes: « la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs ». (pág. 32)

Marcel Proust, Sur la lecture (1905)

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Quelques citations…

Throughout the history of culture, art has demonstrated that universal beauty does not arise from the particular character of the form, but from the dynamic rythm of its inherent relationships, or -in a composition- from the mutual relation of forms. (Piet Mondrian, 1937)

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Soi sûr d’avoir épuisé tout ce qui se communique par l’immobilité et le silence. (Robert Bresson , 1975)

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El genio es un sino. Una estética se concibe. El oficio se aprende. El oficio comprende, por un lado, la ciencia de la composición y, por otro lado, la técnica de ejecución. Digámoslo claramente: una estética que no dispone de suficientes medios técnicos ve limitada enseguida la concepción a la medida de los medios de realización. Sólo se concibe claramente aquello que puede ejecutarse perfectamente. (A. Ozenfant – Le Corbusier , 1920)


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